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Livres à consulter
Bonne lecture! 

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Olivier, Mélanie, Cécile et Cyril sont tous des Coréens adoptés. Tous les quatre ont un jour décidé de rechercher leurs parents biologiques. Jung et Laëtitia Marty nous partagent les témoignages de leurs parents adoptifs, dévoilant, avec pudeur et finesse, la façon dont chacun a vécu cette quête. Un album vibrant de sincérité !

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Voici deux livres suggérés par la travailleuse sociale spécialisée en adoption internationale Domenica Labasi. 

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Raconter des histoires à son enfant : réflexion d‘Annie Delplancq, psychologue à l’Envol


‘Un jour, il y a très longtemps, il y avait cette merveilleuse vieille grand-mère qui vivait sur la toute petite île de Molaka’i.  Son nom était Kaili’ohe Kame’ekua et elle avait plus de 100 ans quand elle mourut en 1931.  Grand-mère Kame’ekua et sa famille enseignaient aux enfants par des histoires, des chants et des paraboles.  Une histoire qui était très, très, très importante pour sa ohana (famille en hawaïen) était celle qui raconte que chaque enfant naît avec un bol de lumière parfaite.  Si l’enfant prend bien soin de la lumière, il va grandir et devenir fort.  Il sera capable de faire beaucoup de choses, telles que nager avec les requins, voler avec les oiseaux, et il pourra apprendre beaucoup de choses.
Cependant, parfois, il y a des choses négatives qui arrivent dans la vie d’un enfant.  Il y a les blessures, les colères, les jalousies ou la douleur.  Ces blessures, ces colères ou ces douleurs deviennent des pierres qui tombent dans le bol.  Et bientôt, il peut y avoir tellement de pierres qu’on ne peut plus voir la lumière ; bientôt, l’enfant lui-même devient comme une pierre, il ne peut plus grandir ni bouger.
Vous voyez, la lumière et les pierres ne peuvent pas occuper le même espace.  Mais ce que grand-mère Kame’ekua nous dit, c’est que la seule chose que l’enfant a besoin de faire, c’est de renverser le bol, de vider les pierres, et la lumière va grandir de nouveau.
Oui, la lumière est toujours là !’
Le bol de lumière, Hamel Johanne, L’Art-thérapie somatique, Montréal, Quebecor, 2010

La vie apporte ses lumières mais aussi son lot d’épreuves.  Et les enfants ne sont pas épargnés.  Ces épreuves sont parfois déstabilisantes, pesantes ou écrasantes, semblables à de trop lourdes pierres à porter.  L’enfant n’est pas préparé à être confronté à ces difficultés.  Ces expériences peuvent l’anéantir, impacter sa manière d’être au monde.  Parfois, il peut aussi les nier car elles sont impossibles à accepter.

Plus l’enfant est jeune lorsqu’il  traverse ces événements difficiles, plus ceux-ci déterminent sa perception du monde.  Ainsi, un enfant peut se persuader qu’il n’est pas important, qu’il n’a pas de place, qu’il ne peut pas faire confiance aux adultes qui s’occupent de lui, qu’il est en danger et que dès lors il ne peut pas montrer ses fragilités.  L’enfant ne possède pas les ressources suffisantes pour élaborer ses ressentis perturbants.  Il a besoin d’être aidé.

L’histoire permet d’entrer dans le monde imaginaire de l’enfant rempli de couleurs, de magie, d’images, d’actions.  Tous ses sens sont en éveil. Elle parle à l’enfant à un niveau  profond et plus immédiat que le langage de tous les jours.  Elle aborde ses  craintes, ses inquiétudes, ses angoisses, ses traumatismes avec doigté.  Ne se sentant pas directement concerné, elle lui laisse la distance nécessaire qui va lui permettre de débloquer la situation  et d’avancer avec le(s) personnage(s).

L’enfant va ainsi apprendre au fil des histoires et à travers un langage adapté, comment se délester de ses pierres et résoudre ses difficultés. Il va pouvoir donner du sens à ce qui lui est arrivé, situer les événements à leur place, trouver des possibilités de résolution et transformer ses croyances négatives en croyances positives.  L’histoire  l’aide à traverser ses différentes émotions et à mettre des mots sur ses ressentis.

 

 

 

‘Tu n’es pas responsable de ce qui est arrivé.

La vie continue et laisse-toi entraîner par elle.
Tu es merveilleuse et je t’apprendrai
tout ce que tu ne sais pas encore…’
Brille Petite Ourse, Delplancq Annie, 2010

 

Le parent qui écrit l’histoire de son enfant lui offre un cadeau pour la vie.  L’adulte pose devant lui les différents morceaux du puzzle de la vie de l’enfant et les remet à leur place, en développant une empathie toute particulière et une sensibilité  qui le rapprochent du monde de son enfant. Lire à son enfant son histoire crée un pont entre eux, cimenté par la qualité d’écoute.  Elle va les aider à mieux comprendre le chemin qui les a conduit l’un vers l’autre.  L’adulte est invité à se décentrer et à entrer dans la peau de son petit afin de mieux ressentir  quelles ont été ses émotions.  Il se rapproche et le comprend mieux.

Par exemple, à travers l’histoire d’un petit animal auquel l’enfant s’identifiera, l’adulte peut rejoindre l’enfant et lui démontrer qu’il a survécu à ses épreuves, qu’il est précieux et qu’il peut maintenant confier sa vie aux personnes qui prennent soin de lui.

Une histoire réussie est une histoire que l’enfant aimera, qui transformera les pierres difficiles à porter en socle sur base duquel il va continuer à grandir et à se développer, se construire et aller de l’avant. L’histoire permet à l’enfant de vivre son présent sans renier son passé tout en regardant sereinement l’avenir.


Delplancq Annie, Brille Petite Ourse, 2010
Joyce C. Mills, Se reconnecter à la Magie de la Vie, Le Courrier du Livre, 2006
Sunderland Margot, Utiliser les histoires contées comme outil thérapeutique avec les enfants, de boeck, 2016

Lire des livres à voix haute à son enfant :

réflexion d’Anne-Marie Crine, psychologue à la Maison de l’Adoption luxembourgeoise

Lire des livres à son enfant ouvre à la relation
Lire une histoire à voix haute à notre enfant blotti tout contre nous, est un moment unique, entre parenthèses, un moment de partage qui ouvre à la relation, à l’échange en miroir des émotions du parent lecteur et de l’enfant, dans lesquelles s’entremêlent les expériences et émotions des personnages de l’histoire. Toute lecture est en soi une interprétation, où notre voix met le récit en scène (nous lisons à voix haute, puis plus basse et lente, puis nous accélérons,….). La voix, l’intonation, le rythme sont importants (Michel Defourny1). Tous les enfants y sont sensibles, depuis les nourrissons de quelques mois jusqu’aux pré-adolescents, les premiers bercés par la voix et les mots, les autres emportés par le rythme et l’histoire. Petit à petit, le parent pourra laisser l’enfant choisir parmi 2 ou 3 livres maximum celui qu’il souhaite qu’on lui lise et qui répond à ses besoins du moment.

Lire des livres à son enfant ouvre aux émotions
Les humains sont fondamentalement des êtres d’angoisses, dit Alex Bertrand1, qui redoutent la séparation, et ceci est tout particulièrement vrai pour les enfants qui intègrent leur famille par adoption. Après que vous ayez  lu une histoire à votre enfant, le soir, «lorsque vous ne serez plus là, que vous l’aurez quitté, qu’il sera dans la solitude de son lit, il pourra se répéter à lui-même les mots que vous lui avez donnés. C’est pour l’enfant une manière de maintenir à l’intérieur de lui-même, au-delà de la séparation, une partie de vous-même.» (Isabelle Willems1). Vu sous l’angle des neurosciences, une ambiance et des gestes apaisants au moment du coucher favorisent la sécrétion d’ocytocine et de mélatonine qui induisent le sommeil. En plus de ces libérations hormonales, l’attention dont l’enfant fait preuve lors du récit, active ses lobes frontaux qui inhibent les pulsions motrices (et l’envie de sauter sur le lit, par exemple !).

Lire des livres à son enfant lui apprend le «comme si…»
Les enfants apprennent petit à petit qu’on est dans un récit, dans l’imaginaire, qu’ «on fait comme si», que «c’est pas pour du vrai», que le loup du livre n’est pas là dans la réalité. Fantasmes, craintes d’abandon, colères, tristesse et autres émotions…, en les jouant, on les exorcise, on met des mots dessus pour pouvoir en prendre distance dans la réalité. «L’enfant va découvrir les histoires lues et relues. Il va les retrouver toujours les mêmes, rassurantes. La permanence de l’histoire l’apaise.» (Dominique Rateau2)  Réentendre l’histoire encore et encore permet à l’enfant d’identifier, revivre et apprivoiser les émotions, dans un climat de sécurité créé dans la réalité du lieu de la lecture et instauré par la présence physique du parent. D’une fois à l’autre, l’enfant peut s’identifier à l’un ou l’autre des personnages, éprouver le plaisir et la réassurance de l’anticipation née de la répétition, jouer avec ses peurs. Il faudra donc au parent la patience de relire chaque soir le même récit, si l’enfant le réclame…

Lire des livres à son enfant favorise les apprentissages scolaires
En lisant à voix haute des livres aux enfants, on leur permet une découverte plus harmonieuse du monde de l’écrit. Si le livre est assimilé à un moment de plaisir, il aura toutes les chances plus tard de garder une image positive aux yeux de l’enfant, alors que l’apprentissage de la lecture exigera de lui des efforts. Attention toutefois à la tentation de demander à l’enfant, en fin de lecture «Tu as compris ?». Il ne faut pas transformer ce moment en situation de test, d’examen, où l’enfant serait confronté au savoir de l’adulte et courrait le risque de se sentir renvoyé à une image dévalorisée de lui-même (ce qui est quasi incontournable chez les enfants qui ont connu, avant d’arriver dans leur famille adoptive, abandon, ruptures multiples, négligence et maltraitance qui les ont convaincus que, s’ils étaient traités aussi mal, c’est parce qu’ils ne valaient pas grand-chose). Lorsqu’on lui lit une histoire, «le tout-petit fait un travail psychique et intellectuel tout-à-fait extraordinaire, mais ce travail n’est possible que si la rencontre est ludique» (Dominique Rateau2).

 

Quels livres choisir ?
En plus des livres de récits antérieurement mentionnés, des imagiers et des livres sur les émotions.

Les imagiers. On peut se dire que leur importance est peut-être d’autant plus grande que les enfants ont été adoptés âgés et qu’ils ont vécu leurs premières années dans un environnement institutionnel peu stimulant. Il s’agit d’apprendre à ces enfants le monde qu’ils ne connaissent pas et le vocabulaire qui le désigne. Des imagiers peuvent contribuer à ce «rattrapage». Pour les plus grands, des photos sont sans doute à préférer aux images. Les livres qui associent images, textes et sons présentent un intérêt réel en proposant une approche multi-sensorielle.

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Le grand imagier, De Collectif – Illustré par un collectif d’illustrateurs – de 2 à 6 ans

Plus de 800 mots et images choisis et ordonnés par des spécialistes afin de répondre à la curiosité insatiable des enfants. De belles illustrations volontairement réalistes amènent l’enfant à reconnaître facilement le monde qui l’entoure.
La magie des pages transparentes anime chaque univers et met en scène cinq personnages qui guideront le jeune lecteur.
Un somptueux imagier interactif pour goûter au plaisir de la découverte, du savoir et des mots.

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Mon imagier sonore, De Collectif, Illustré par Olivier Tallec – de 1 à 5 ans

Le feu crépite, le cheval galope, le lion rugit, les clés cliquettent, l’abeille bourdonne, la cloche sonne, l’orage éclate, le bébé rit… 32 mots, 32 images, 32 sons pour éduquer son oreille et découvrir toute la musique du monde.

Les livres sur les émotions. Une catégorie particulièrement utile aux parents adoptifs est celle des livres portant spécifiquement sur les émotions. Pourquoi ? Parce que les enfants qui intègrent leur famille par adoption ont rarement vécu les mêmes expériences précoces que les autres en matière d’émotions. Dans une famille attentionnée, ces expériences sont que, «quand les nourrissons commencent à montrer des émotions, leurs parents réfléchissent comme un miroir leurs expressions faciales et utilisent des mots, en exagérant un peu les émotions de l’enfant. Les parents reprennent le signal initial du bébé, l’interprètent, l’exagèrent et le lui renvoient, guidant le bébé pour qu’il sache à quelle expression faciale correspond telle émotion. (…) Par la réflexion en miroir, les parents apprennent aux bébés à quoi ressemblent leurs expressions faciales et comment elles sont perçues. Non seulement les enfants apprennent à associer leurs expressions faciales avec les émotions qu’ils ressentent, mais ils apprennent à moduler ces expressions, en se basant sur l’information que le parent leur donne en réponse. » (Déborah Gray3)
La plupart des enfants qui arrivent en adoption n’ont pas connu d’expériences de ce type. Ils peuvent avoir séjourné longtemps dans des milieux institutionnels où la continuité des soins n’était pas assurée, où les donneurs de soins n’étaient pas assez nombreux au regard du nombre des enfants, où les nounous évitaient de regarder les enfants (généralement de peur de s’y attacher et de souffrir lors de leur départ), … Ils peuvent aussi avoir vécu avec un donneur de soin instable ou perturbé psychiquement. Une conséquence de cette carence peut être la suivante : «les enfants qui n’ont pas profité de ces fenêtres d’apprentissage ne sont pas capables de lire les indices pour comprendre le sens de leurs propres expressions faciales et de celles des autres.» (Déborah Gray3) Ceci entraîne différentes difficultés dans l’établissement du lien à leurs parents et/ou de la relation avec leurs pairs.

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Des petits livres sur les émotions peuvent constituer des outils précieux pour aider les parents à reprendre avec leur enfant cet apprentissage essentiel de façon ludique et ce, quelque soit son âge chronologique. Certains sont munis d’un petit miroir aidant l’enfant à prendre conscience de ses expressions faciales associées aux émotions. Les livres à conseiller tout particulièrement sont ceux où le parent se rend disponible à la détresse de son enfant et l’aide à la surmonter (exemples pour ce qui concerne la peur : Clic, crac, c’est le loup de Jean Maubille ou Ouste les loups ! de Kidi Bebey et Anne Wilsdorf), cette attitude étant celle qui renforce l’attachement de l’enfant à son parent et le développement chez lui d’un sentiment de sécurité.

Références bibliographiques:

1- Bouquins-Câlins, vidéo réalisée par Isabelle Willems, Centre vidéo de Bruxelles et CLPCF du Ministère de la Communauté française de Belgique, 1996. Y interviennent notamment Michel Defourny, maître de conférence à l’ULG, spécialiste du livre pour enfants et Alex Bertrand, directeur de la bibliothèque de Mons.


2- Dominique RATEAU, Lire des livres à des bébés, Erès, coll. 1001 BB, 2007 et Des livres d’images, pour tous les âges, Erès, 1001 BB, 2001.


3- Deborah GRAY, Attachement et adoption, Perspectives Press, 2002, traduction par F.Hallet aux Editions De Boeck Université, coll. Parentalités, 2007

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Une sélection de livres pour enfants sur l’adoption

Plusieurs personnes ou associations nous ont aidés à rassembler une sélection de livres pour enfants. Le choix est évidemment éminemment personnel, parmi la quantité d’ouvrages existants, et encore édités.  Un certain nombre d’autres livres, très chouettes également, sont encore disponibles dans certaines bonnes bibliothèques.

Nous espérons que cette petite sélection pourra vous inspirer et vous donner envie de partager de bons moments avec votre enfant, en leur racontant des histoires à voix haute.

Nous tenons à remercier particulièrement pour leur aide, Françoise Hallet (coordinatrice de l’Envol www.lenvol-adoption.be, l’association française «Enfance et Familles d’Adoption» www.adoptionefa.org, ainsi que Gaëlle Allaeys et Aline Pornel, libraires au « Rat conteur », librairie spécialisée «jeunesse» à Woluwé-Saint-Lambert www.alivreouvert.be.

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A partir de 3 ans

 

 

 

 

 

 

Alice et Puyo (2009) Fausse maman, Edition Lapin – A partir de 3 ans

Panda est inconsolable. Il a entendu dire qu’il avait une fausse maman. Canard et Castor ne comprennent pas. Une maman en plastique ? Une maman robot ? Comment peut-on bien avoir une fausse maman ? Mais là n’est pas le problème. Panda n’est pas né dans le ventre de sa maman. Les amis vont alors s’interroger sur le lien si particulier qui existe entre un enfant et sa mère. Un livre qui porte un regard très tendre sur la notion de maman et sur l’adoption.

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Anne-Marie Chapouton (2015) Une famille pour Duvet, Bayard Jeunesse – A partir de 3 ans

Fanny est triste parce qu’elle ne peut pas avoir de petit lapin, elle ne peut pas être maman lapin. Pistache, son mari, a une idée. Ils iront en chercher un à la maison des petits lapins donnés. C’est une maison où les parents qui ne peuvent pas s’occuper de leurs petits lapins les apportent pour qu’on les soigne bien et qu’on leur trouve des parents pour toute leur vie.

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Annie Delplancq (2011) Brille, Petite Ourse, – A partir de 4 ans

«Tu n’es pas responsable de ce qui est arrivé. La vie continue et laisse-toi entrainer par elle. Tu es merveilleuse et je t’apprendrai tout ce que tu ne sais pas encore…»
Petite Ourse est perdue, seule dans la forêt. Sa route croise celle de Léa qui avec douceur va l’aider à traverser ses peurs et ses peines.
Annie Delplancq, de L’Envol (www.lenvol-adoption.be) vous propose d’accompagner votre enfant dans la construction du lien d’attachement à travers l’histoire peu banale d’une Petite Ourse à la fois si semblable mais aussi si différente des autres. Ce livre vous guidera à trouver les mots pour l’aider à traverser ses différentes émotions et à mieux comprendre ses ressentis.

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Catherine Dolto-Tolitch (1996) On s’est adoptés, Gallimard Jeunesse – A partir de 3 ans

Pour expliquer aux enfants l’adoption avec des termes simples et de jolis dessins.

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Zidrou et Natacha Karvoskaïa (2000) Dounia, Mijade – A partir de 3 ans

Une petite fille noire, orpheline, quitte son chaud pays pour rejoindre de nouveaux parents blancs en Europe. Elle est dépaysée. Elle n’ose pas trop s’extérioriser, mais elle se propose de le faire demain. Un thème peu exploité jusqu’à maintenant. Des illustrations à l’aquarelle aux teintes chaudes, contrastantes, d’un style brossé. Peu de texte.

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Gabrielle Vincent (1987) La naissance de Célestine – A partir de 3 ans

Le plus émouvant album de Gabrielle Vincent dévoile la rencontre magique entre Ernest et Célestine.

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Agnès Domergue et Marie-France Chevron (2010) Mee, petite fille du matin calme, Editions Limonade (info@editions-limonade.com) – A partir de 4 ans

Mee est une petite fille coréenne adoptée à la recherche de ses racines. Elle s’invente l’image de nouveaux parents, de nouveaux repères, jusqu’à pouvoir découvrir ces bras qui n’attendent que de la chérir…

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Pili Mandelbaum  (1990) Noire comme le café blanc comme la lune, Ecole des loisirs – A partir de 5 ans
 
Maman est noire comme le café, Papa est blanc comme la lune… non, comme le lait ! Et moi, je suis café au lait ! Un album qui traite avec délicatesse et humour de la difficulté d’accepter sa différence.

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Emmanuelle Figueras, Isabelle Wlodarczyc et Xavière Devos (2017) Rororiro, Editions circonflexe – A partir de 4 ans

Lorsqu’un petit hérisson arrive dans un poulailler, à la recherche d’un endroit douillet où dormir, les poules tombent sous le charme : qu’il est mignon ! Tout le monde veut s’en occuper. Suzie, la poule en chef, décide alors de le prendre sous son aile. Pleine de bonne volonté, elle tente de l’élever pour en faire un coq modèle. Mais ça n’est pas si facile quand on est un hérisson, et qu’on aime beaucoup dormir…
Une histoire tendre qui aborde avec humour le thème de l’adoption.

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Jean de Monléon et Rébecca Dautremer (2001) Les deux mamans de Petirou, Editions Gautier Languereau – A partir de 4 ans

Petirou est un petit kangourou tout roux alors que ses parents sont bruns ! C’est normal, sa première maman n’avait plus assez de place pour lui dans sa poche alors elle l’a confié à d’autres parents… L’essentiel, c’est que Petirou a maintenant un papa et une maman qui l’aiment et qui lui font plein de câlins.

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Adèle Sansone (1999) Mon petit poussin vert, Editions Nord-Sud – A partir de 3 ans

Jason le jars rêve d’avoir un bébé, un joli petit poussin à aimer et cajoler.
Lorsqu’un jour, il découvre un œuf quelque peu étrange, il se met donc à le couver sans plus attendre. Mais voilà qu’un bien drôle de poussin vert sort de la coquille… Une histoire qui parle de l’adoption avec humour et tendresse, faisant comprendre aux plus petits que la seule chose qui compte est d’avoir quelqu’un qui vous aime.

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Geneviève Casterman (1999)  En attendant Timoun, Ecole des Loisirs – A partir de 3 ans


Timoun -veut dire enfant en créole. Adopter un enfant, c’est toute une aventure. Une longue attente peuplée de rêves, d’espoirs, de doutes, de craintes. Puis, un jour, c’est le départ, la rencontre …

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Olivia Balland (2013) Ma famille c’est maman et moi, Editions Dragodo – A partir de 5 ans

L’auteur a su trouver les mots justes pour expliquer à son enfant les notions de père « absent » et de père « biologique », lorsqu’on est une mère seule. Les illustrations, tirées du monde des dinosaures, aident l’enfant à comprendre cette configuration familiale particulière.

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A partir de 5 ans

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Janet et Allan Ahlberg (1999) Je veux une maman, Gallimard Jeunesse – A partir de 6 ans

Un bébé qui n’a pas de maman part s’en chercher une, et, après maintes péripéties, il rencontre une maman qui cherchait justement un bébé...

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Gabrielle Vincent (2013) Les questions de Célestine, Casterman

Ernest s’étonne, Célestine est bien silencieuse tout à coup. Cela ne lui ressemble pas. Célestine voudrait savoir…. Mais quoi ? Célestine voudrait savoir d’où elle vient…

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Véronique Faudou Sourisse, Maija, Petit volcan, Attrape-lune éditions (attrapeluneeditions@gmail.cm)

Un témoignage d’enfant touché par le SAF (syndrome d’alcoolisation fœtale)
Ils m’ont dit que mon cerveau ne s’était pas développé comme celui des autres enfants parce que ma première maman avait bu de l’alcool quand j’étais dans son ventre. J’ai compris que je n’étais pas construite tout à fait comme il faut mais j’ai quand même pensé : «Alors, tout ça, ce n’est pas de ma faute ? Je suis drôlement soulagée !»

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Dominique de Saint-Mars et Serge Block (2004) Nina a été adoptée, Calligram – A partir de 6 ans

Max et Lili entendent leur mère parler d’adoption. Ils se posent des tas de questions. Heureusement, leur amie Nina, adoptée quand elle était bébé, est là pour leur raconter son histoire. Un petit livre pour comprendre que l’adoption est toujours une grande histoire d’amour.

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Kasza Keiko (1996) Une maman pour Choco, École des Loisirs – A partir de 5 ans

Choco le petit oiseau est à la recherche de sa maman : ce n’est pas la girafe, ni madame Morse, ni madame…, etc. Il est bien triste. L’ourse le console. Il doute qu’elle puisse devenir sa mère, mais elle lui ouvre les bras. Elle a déjà une famille singulière (un hippo, un alligator, un cochon). Pourquoi pas un oiseau en plus ?

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Irina Korschunow (1991) Peluchon, École des Loisirs – A partir de 7 ans

Peluchon, l’ours brun, habite depuis longtemps déjà dans la chambre de Benjamin. Il dort avec lui, il se lève avec lui, il joue et mange avec lui. Mais un jour, tout change. Peluchon sauve de la noyade un petit ours blanc. Et Benjamin adopte Ours Blanc : il le soigne, le loge dans sa chambre et l’aime bientôt autant que Peluchon. Peluchon se sent rejeté et décide de quitter Benjamin. Il prend son oreiller étoilé et sa tasse rouge et blanc et s’enfonce au plus profond de la forêt… Une histoire de jalousie, comme en vivent souvent les enfants, racontée et illustrée avec beaucoup de tendresse.

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Clara le Picard (2001) Léopoldine a des parents de cœur, Ed. Albin Michel Jeunesse – A partir de 5 ans

Le problème, ce n’est pas que Léopoldine a été adoptée mais c’est qu’elle a été abandonnée.
Même si elle a été adoptée par des parents au grand cœur, Léopoldine a un problème parce qu’elle a été abandonnée par ses parents de « ventre ». Ses parents adoptifs lui expliquent pourquoi certains parents sont parfois obligés de se séparer de leur enfant.

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Véronique Massenot et Bruno Pilorget (2010) La grande vague, Editions Elan vert – A partir de 6 ans

Naoki est arrivé nouveau-né un jour d’hiver et de grand vent, déposé par une vague géante sur le bateau de Taro. Depuis, sept années ont passé ; mais Naoki reste petit, tout petit. Doit-il, pour grandir, se tourner vers l’océan ? La réponse lui viendra d’un fabuleux poisson d’argent…

A partir de 7 – 8 ans

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Alexandra Maxeiner et Anke Kuhl (2017) La famille dans tous ses états, Editions La joie de lire – A partir de 7 ans

Coup de projecteur sur la famille d’aujourd’hui.   
Ben se dispute parfois avec sa soeur Lisa. Nina n’a pas de frères et soeurs, mais elle a tout ses jouets en double, chez son papa et chez sa maman. Joachim a un « presque-papa » qu’il adore. Clara et Marcel ont deux mamans et deux papas….Mais ils et elles ont tous un point commun : leur famille est unique au monde.
Le monde a beaucoup changé et avec lui la famille a évolué. Avec beaucoup d’humour, que ce soit dans les textes ou dans les dessins, les auteures nous présentent toutes sortes de familles : famille traditionnelle, famille monoparentale, famille avec des parents divorcés ou avec des parents homosexuels, avec des demi-frères et demi-soeurs à foison ou avec des enfants adoptés… Un livre réjouissant, drôle et vitaminé dans lequel chacun reconnaîtra son clan !

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Marie-Cécile Distinguin-Rabot (2014) Mille et une familles, Editions D’un monde à l’autre – A partir de 6 ans

Tom, Salomé, Suzanna, Gaspard, Moussa et neuf autres enfants nous présentent leur famille. Unique et originale pour chacun d’eux, elle est, pour certains, recomposée, nombreuse, homoparentale et, pour d’autres, mixte, du voyage ou avec une personne handicapée.
Treize familles sont présentées dans un livre composé comme une galerie de portraits (chaque double-page est titrée comme un tableau) avec des illustrations colorées et pleines de fantaisie.

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Marie-Sophie Vermot (2001) Tu veux ma photo ?, École des Loisirs – A partir de 10 ans

Manda est, comme dit le boucher, un petit « tadopté ». Cela est d’autant plus flagrant qu’il est noir et que ses parents sont blancs. La situation lui pèse parfois, principalement lorsque Georges Glaise y va de ses quolibets. Les parents de Manda ont décidé d’adopter une petite Vietnamienne. Ils partent pour le Vietnam. Une surprise attend le garçon car Georges est du voyage. Il se rend là-bas pour aller chercher une petite sœur. Des réflexions intéressantes tant sur le racisme que sur l’adoption internationale.

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Anna Genni Miliotti, Fanny Cohen Herlem et Cinzia Ghigliano (2015) Maman de ventre, maman de cœur, Editions Pascal

Ce récit a été imaginé pour aider les parents adoptifs à répondre à leur enfant. La première question est souvent : Étais-je dans ton ventre ?, elle est suivie d’une série d’autres questions comme : et si je ne suis pas sorti de ton ventre, qui était ma maman ? et, pourquoi m’a-t-elle laissé ?, où est-elle à présent ?
Pour les parents, il s’agit d’engager un dialogue le plus clair et le plus sincère possible avec leur enfant, en répondant aux questions qu’il leur pose. En trouvant en vous-même la première réponse, vous arriverez, peu à peu, à cheminer avec lui dans son histoire et à la reconstruire avec lui, s’il le souhaite.

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Andrée Poulin (2013) Ping Pong contre Tête de Navet, Québec Amérique Jeunesse – A partir de 8 ans

Ping, petite chinoise a été adoptée par une famille québécoise. Elle est heureuse, fréquente l’école, a des amis et elle obtient de bonnes notes à l’école. Un jour arrive Ève Nantais qui vient bousculer son existence. Ève est jalouse, la traite de « ching ching », d’adoptée et Ping essaie par tous les moyens de ne pas avoir l’air d’une chinoise. Heureusement elle se fait une nouvelle amie d’origine chinoise qui, comme elle, a connu les moqueries. Elle lui donnera des armes pour s’accepter. Le livre se termine par des questions sur l’adoption et les réponses d’un père adoptant.

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Jacqueline Wilson et Nick Sharratt, La fabuleuse histoire de Jenny B (2007), Un rôle en or pour Jenny B. (2009) et Un nouveau défi pour Jenny B.(2009),  – Folio junior – A partir de 10 ans

Suivez les aventures de Jenny B., jeune héroïne, impertinente et courageuse, à travers ces trois volumes : du foyer où elle est placée, parce que sa mère est partie, à son adoption par Cam, écrivain.   
Avec un ton juste et beaucoup de tendresse, l’auteur pose des questions essentielles. Comment aimer lorsqu’on n’a jamais été aimé? Comment savoir qui l’on est? Écrire peut parfois aider à répondre à ces questions.

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Anne Bragance (1993) Anibal, Folio Pocket – A partir de 10 ans

Quand Hugues et Lolly, ses parents, lui annoncent qu’ils ont décidé d’adopter un petit Péruvien, Edgar est parti sans rien dire dans son jardin arracher des mauvaises herbes. L’Inca, il allait voir ce qu’il allait voir !
Anibal, il s’appelle. Il a cinq ans, une bouille désarmante et il ne dit pas un mot. La jalousie d’Edgar s’effiloche. Ce frère, il veut bien l’adopter lui aussi. Mais c’est la fin de l’été, Edgar est menacé d’internat à la rentrée. Finie l’amitié avec Anibal ? Impossible. C’est la fuite, direction : la cordillère des Andes…
Humour, poésie, jeux de mots, métaphores et complicité silencieuse des 2 garçons que tout sépare, jusqu’à la langue… le lecteur est embarqué dans l’univers de l’enfant, des enfants, tout en gardant un regard critique.
Un livre reposant et plein de tendresse à conseiller de 7 à 97 ans…   

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À partir de 12 ans

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Marjolijn Hof, Ma mère zéro, Seuil, 2010 – A partir de 12 ans

Feyzo, dit Fé, a été abandonné tout bébé, au Pays-Bas, par sa mère, réfugiée bosniaque, qui ne pouvait l’élever. En son for intérieur, il l’a baptisé sa mère zéro, ne pouvant se résoudre à considérer sa maman adoptive comme sa mère numéro 2.  Il s’interroge parfois sur cette femme et son existence difficile, est-ce d’elle qu’il tient ses dons artistiques ?
Il ne s’en préoccupe pas plus que cela jusqu’au jour où il rencontre Maud qui, avec indiscrétion, le bombarde de questions et l’incite à partir à la recherche de sa mère zéro. Ce projet bouleverse l’équilibre familial, ses parents, d’abord, qui ressentent une inquiétude légitime et surtout An, sa sœur aînée, adoptée en Chine, qui sait qu’elle ne pourra jamais retrouver sa mère de naissance.  Très vite ses parents sont convaincus de la nécessité d’accompagner Fé dans sa recherche et de trouver des relais. L’auteure, elle-même adoptée, raconte sans pesanteur la quête identitaire mais aussi le quotidien d’un pré-adolescent qui joue au football, aime dessiner et connaît ses premiers tourments amoureux.

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Jung (2007) Couleur de peau : miel, Soleil Production – A partir de 10 ans (4 tomes)

«Je savais bien que je n’étais pas japonais. Mais quand je me regardais dans un miroir, je ne me sentais pas belge non plus ! Je voyais un coréen. C’était inéluctable. Et ça ne me rappelait pas de bons souvenirs…» Cette magnifique BD est l’autobiographie de l’auteur, Jung Sik Jun, coréen orphelin adopté (comme beaucoup d’autres) par une famille européenne, et qui a grandi en Belgique.

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Anne Lanchon (2015) Adoption, les ados racontent, La Martinière, Oxygène – A partir de 11 ans

Dure période que celle de l’adolescence ! Les questions sont nombreuses et l’on se demande souvent qui l’on est. Quand on est un enfant adopté, il faut en plus accepter le regard des autres et leurs questions, car on n’a pas toujours la même couleur de peau, de cheveux, d’yeux que ses parents. On se sent différents des autres, et parfois incompris. Anne Lanchon a décidé de rencontrer ces adolescents qui ont été adoptés enfants, un livre qui ouvre le débat sur cette situation encore un peu taboue.
A 2 jours, 2 mois ou 10 ans, vous avez été adopté. Vous êtes aimé, vous avez trouvé une maison, peut-être même des frères et sœurs. Même si vous avez l’impression d’être un ado comme les autres, le fait d’être adopté peut avoir des répercussions sur vos relations à autrui. Parlez-vous de votre adoption ? Comment affrontez-vous le regard des autres ? Vos parents se comportent-ils comme ceux de vos amis ?

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Danièle Laufer (2002) Le secret de Lola, École des Loisirs – A partir de 14 ans

« L’enveloppe est froissée comme la peau d’une personne très âgée. Ses plis aplatis ont été lissés, caressés au fil des années. Je n’ose pas la toucher. Elle est posée sur le couvre-lit de ma chambre comme une relique. Elle contient le secret des origines, une histoire dont il nous faut absolument connaître le début et la fin pour donner un sens à ce qui n’en avait pas. » À cause de cette enveloppe brûlante, Lola est désespérée. Émilie, son amie, ne sait pas ce que contient cette enveloppe. Ce qu’elle sait, c’est que Lola a besoin d’elle pour dénouer l’imbroglio au cœur duquel elle est plongée. Qui est la grosse dame qui ressemble à une Indienne ? Qui est Matthias ? Qui est la gitane du métro ? Tel un véritable détective privé, Émilie va mener une enquête. Il est des enfants dont le passage à l’âge adulte se fait en douceur. Pour Lola, ce moment sera douloureux, violent, mais si riche.

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Brigitte Peskine (2005) Famille de cœur, Flammarion – A partir de 12 ans

Coralie, douze ans, est la fille unique d’une famille heureuse et équilibrée. Ses parents regrettent de ne pas avoir eu une famille nombreuse, et adoptent alors la petite Sonia de trois ans. Extrêmement sauvage, Sonia ne parle pas, est agressive. Le temps n’améliore pas la situation, Coralie et ses parents sont à bout de nerfs et il est envisagé de rendre Sonia au foyer. Coralie, partagée entre amour, haine et honte, va demander l’aide de Guillaume, qui a lui-même un frère adoptif polynésien en contact avec sa mère biologique, selon les usages de l’île. Coralie oblige l’assistante sociale – un peu au mépris de la loi – à expliquer le passé de Sonia : enfant d’un viol, elle a été abandonnée par sa mère. À partir du moment où on explique à la petite fille son histoire, il devient beaucoup plus facile de l’apprivoiser.

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Brigitte Peskine (2014) Les jumeaux de l’île rouge, Bayard jeunesse – A partir de 12 ans

Cléa et Brice, son jumeau, sont nés à Madagascar près de Mananjary. Dans leur ethnie, les jumeaux sont accusés d’apporter le malheur et il faut s’en débarrasser pour protéger la communauté. Ils ont été abandonnés et adoptés en France. Âgée de 16 ans, Cléa ne va pas bien, obsédée par l’histoire de son abandon, elle est habitée d’une rage permanente. Les parents des jumeaux leur proposent alors de passer un été à Madagascar et les confient à la marraine de Cléa qui vit dans la capitale. Arrivée sur place, l’adolescente n’en fait qu’à sa tête et s’enfuit pour rejoindre Mananjary, il lui faut élucider les mystères qui la rongent.
Ce voyage initiatique, raconté à plusieurs voix et composé entièrement de mails ou d’extraits de journal intime, recèle bien des surprises. Confrontés à la réalité complexe de leur pays de naissance, les jumeaux vont découvrir le poids des superstitions mais aussi les richesses et la beauté de Madagascar, ils vont surtout se révéler à eux-mêmes.

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Pour préparer l’enfant à son adoption

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Jessica J. Lockhart (2015) Kariboo, Edition CreateSpace Independant Publishing Platform – A partir de 3 ans

Ce petit livre, édité en différentes langues, est destiné à accompagner les enfants entre les deux voyages des parents adoptants : il comprend un texte avec des illustrations dans la langue du pays, à lire à l’enfant par les nounous sur place et le même texte en petits caractères dans la langue des parents adoptants.
Existe notamment en bulgare-français, russe-français, hindi-français, arabe-français, arabe-espagnol, bulgare-anglais, hindi-anglais, etc…
Kariboo est un petit enfant qui vit dans un orphelinat. Son plus grand rêve est d’avoir sa propre famille mais la peur et l’inquiétude lui font perdre espoir.
Kariboo est basé sur l’expérience personnelle de son auteur lorsqu’elle a adopté son plus jeune enfant.

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Témoignage d’une maman

Merci beaucoup de parler de littérature jeunesse dans votre prochaine lettre.

Je venais justement de regarder pas mal de résumés de livres mais ils traitent presque tous de signes de différence extérieure. Notre loulou a la même couleur que nous et donc souligner une différence physique n’a pas lieu d’être.

Si vous avez des pistes pour nous, on sera très content de vous lire ! (Sophie)

Autres conseils de lecture

Quand on pense livres et enfants adoptés, on pense automatiquement aux livres sur l’adoption. Ceux-ci sont effectivement très utiles, mais à quelques moments de la vie de l’enfant seulement. Au quotidien, ce n’est pas de ces livres-là que les parents ont besoin, mais bien de livres leur permettant d’aborder les différents défis que leur enfant amène immanquablement dans le sac à dos qu’il s’est constitué au cours de son histoire pré-adoptive. Abandon, ruptures récurrentes et inexpliquées, négligence, maltraitance et traumas divers génèrent en effet chez l’enfant une insécurité, un manque de confiance dans les adultes, le monde et lui-même, un retard de développement émotionnel… qui vont impacter plus ou moins fort les actes du quotidien.

Voici une sélection de livres, réalisée par Anne-Marie Crine, susceptible d’aider les parents à aider leur enfant à dépasser les séquelles de leurs blessures invisibles.

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Votre enfant manifeste-t-il un déficit d’attention accompagné d’une hyperactivité ? Fait-il partie de « ces enfants qui bougent trop et qui n’écoutent pas assez » ? Manquez-vous parfois de moyens pour l’aider à faire face aux difficultés qu’il vit à l’école, à la maison, avec ses amis ? Vous sentez-vous frustré, inquiet et impuissant ?

Voici enfin un livre conçu spécialement pour venir à la rescousse des parents à bout de souffle et parfois même à bout d’espoir. Ecrit dons un langage simple, il leur propose des moyens pour : maintenir une bonne relation avec leur enfant ; favoriser son estime de soi ; encourager les comportements positifs ; arrêter les comportements difficiles ; améliorer certaines situations comme le départ pour l’école, les repas, les devoirs, les amis ; collaborer avec les enseignants ; clarifier la question de la médication ; s’épauler entre conjoints ; aider les frères et sœurs ; profiter de l’aide disponible ; s’occuper de soi comme parent… et reprendre son souffle !

L’auteur en quelques mots…


Suzanne Lavigueur possède une maîtrise en psychoéducation et un doctorat en sciences biomédicales de l’Université de Montréal.
Elle est professeure à l’Université du Québec en Outaouais depuis plusieurs années. Auteure d’articles scientifiques, elle s’intéresse plus particulièrement au vécu de la famille de l’enfant en difficulté d’adaptation, à l’intervention effectuée auprès de cette famille, au réseau de soutien social et aux stratégies éducatives.

Après avoir vécu un événement marquant, on peut avoir l’impression de perdre le contrôle sur notre vie, de ne plus se sentir en sécurité et même de voir notre conception du monde s’effondrer. Il est tout à fait normal d’être préoccupé par les réactions de stress et de vouloir comprendre ce qui nous arrive. Il est souvent difficile de savoir vers quelles ressources se tourner afin d’obtenir de l’information sur ce que l’on vit.

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La psychologue Pascale Brillon, Ph. D., spécialiste dans le traitement de l’état de stress post-traumatique (ÉSPT), a écrit un livre fort intéressant: Se relever d’un traumatisme, réapprendre à vivre et à faire confiance.

Il s’adresse à ceux et celles qui ont vécu un événement traumatisant. Il peut les aider à mieux comprendre ce qu’est l’ÉSPT, la fonction de certaines réactions de stress et les guider dans leur rétablissement. Il offre aussi plusieurs outils afin de refaire confiance en la vie et aux autres.

Brillon, P. (2010). Se relever d’un traumatisme, réapprendre à vivre et à faire confiance. 3e édition. Outremont: Les Éditions Québécor.

Un seul enfant blessé dénature et appauvrit la société au point d’en faire éclater les valeurs les plus fondamentales. Une société qui n’a plus les moyens de ses enfants est en perte de vitesse et de contrôle. Elle est vouée à l’échec et au désordre, surtout si elle crée le désespoir.
En revanche, une société désireuse de soutenir ses enfants est en état de croissance et de développement. Elle engendre l’espoir, la motivation et la créativité des personnes.

Si vous êtes parent, vous souvenez-vous du temps où les enfants n’auraient jamais osé vous contredire où vous répondre avec impertinence ?
Si vous êtes enseignant, vous souvenez-vous de l’époque où les enfants s’asseyaient sagement dès qu’on le leur demandait ?

Aujourd’hui, de nombreux parents et enseignants sont frustrés par le comportement des enfants, bien éloigné des manières qu’ils ont connues.

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La Discipline Positive de Jane Nelsen leur offre de façon pragmatique une méthode éducative, ni permissive ni punitive, dans un cadre à la fois ferme et bienveillant. Ferme, pour respecter le monde de l’adulte et bienveillant, pour respecter celui de l’enfant.

Cette méthode permet aux enfants, quel que soit leur âge, de développer avec confiance les compétences de vie dont ils ont besoin pour devenir des adultes épanouis. De nombreux exemples concrets et des solutions pratiques viennent enrichir l’ouvrage ainsi qu’une « boite à outils » à la fin de chaque chapitre. Autant de repères pour une mise en pratique au quotidien.

Mettre en confiance, encourager, impliquer et faire grandir l’enfant, voilà ce que propose la Discipline Positive. Un nouvel élan éducatif !

Biographie de l’auteur
Jane Nelsen, psychologue américaine de renom, éducatrice et mère de 7 enfants, est l auteur de nombreux ouvrages traduits dans le monde entier. Béatrice Sabaté, psychologue clinicienne, signe l adaptation française de cet ouvrage. Elle développe cette approche éducative en France avec une équipe de formateurs dédiés. Ses conférences et ateliers pour parents et enseignants rencontrent aujourd’hui un succès grandissant
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Conseils pour les parents adoptifs et les parents d’accueil.   Editions : De Boeck. Collection : Parentalités
Traduction et adaptation : Françoise Hallet Avant-propos : Caroline Debladis Préface : Johanne Lemieux, Jean-François Chicoine

Caroline Archer  cherche à fournir aux parents adoptifs et d’accueil une compréhension de l’étendue complexe des difficultés auxquelles leurs enfants doivent faire face suite à leurs expériences précoces traumatisantes. En explorant de manière très complète les effets des expériences négatives sur les systèmes innés de réponses biologiques de l’enfant, elle aide les parents à donner
du sens aux comportements souvent compliqués de l’enfant blessé / qui blesse dans sa famille. Elle les guide dans l’analyse des difficultés rencontrées dans leur famille et dans la façon de faire face à des situations complexes et elle leur propose un grand nombre de pistes, laissant à chacun le soin de choisir celle qui s’adapte le mieux à la situation concrète de sa famille.

Les situations fréquentes qu’elle décrit en détail comprennent : les problèmes de sommeil, la colère, l’agressivité et la violence, les mensonges et les vols, les sorties nocturnes et les fugues, les comportements d’assuétude et d’automutilation, l’impulsivité et la prise de risques, la sexualité, le suicide et les troubles alimentaires compulsifs.

Une aide remarquable pour tous les parents d’adoption et d’accueil qui sont confrontés à l’éducation d’un enfant qui a souffert de négligence et/ou de maltraitance dans son enfance.

Un glossaire, une liste de livres et de sites internet, ainsi qu’un carnet d’adresses complètent le livre.

Le livre est préfacé par Caroline Debladis, présidente de PETALES-France(Parents d’enfants présentant des troubles de l’attachement : ligue d’entraide et de soutien) ainsi que par Jean-François Chicoine, pédiatre, consultant en santé internationale et Johanne Lemieux, créatrice de l’approche Adopteparentalité, bien connus dans le monde francophone de l’adoption.

Il s’adresse en priorité aux parents adoptifs de grands enfants, mais les parents d’accueil, les éducateurs, tous les professionnels de la protection de l’enfance et de l’aide à la jeunesse qui s’occupent, d’une façon ou d’une autre, d’enfants adoptés ou en accueil y trouveront matière à réflexion et des stratégies pour faire face aux comportements parfois difficiles des enfants qui leur sont confiés.

Caroline Archer
Maman adoptive, elle est consultante en soutien dans l’adoption et accompagnatrice de parents, à la fois en clientèle privée et dans une équipe thérapeutique londonienne spécialisée dans l’accompagnement des familles adoptives et des familles d’accueil.

Elle est aussi membre de Adoption UK, organisme britannique qui fournit information, soutien et conseils aux futurs parents et aux parents adoptifs ainsi qu’aux familles d’accueil.

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Les compétences sociales et émotionnelles d’un enfant se construisent lors des premières années de l’attachement. Pour 3 à 5 %, des enfants cependant, ce processus est perturbé par des carences précoces, des parents dysfonctionnels, un manque de soins.

Les problèmes des jeunes qui souffrent de troubles graves de l’attachement sont nombreux : manque d’adaptation sociale, relations brèves et superficielles, comportements agressifs, violents et criminels, maltraitance envers les autres et perturbations de la vie familiale, etc.

Niels Peter Rygaard, auteur de ce guide de thérapie, travaille depuis 25 ans avec des jeunes souffrant de troubles graves de l’attachement, ainsi qu’avec leurs familles. Il envisage le développement de l’enfant – de sa conception à l’adolescence – à la fois sur le plan théorique et sur le plan pratique.

Il propose des listes de symptômes aux différents stades de développement, des profils de tests compréhensibles et des conseils de traitement faciles à mettre en œuvre.

Cet ouvrage est destiné principalement aux psychologues, pédopsychiatres et psychothérapeutes. Il s’adresse également aux éducateurs et intervenants sociaux, de même qu’aux parents, enseignants et familles d’accueil.

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L’enfant adopté est un livre qui pourrait révolutionner la façon de penser l’adoption.
En appliquant les données de la psychologie prénatale et périnatale et celles sur l’attachement, la création du lien et la perte, il détaille les effets de la séparation des enfants adoptés d’avec leur mère de naissance.

De plus il donne à ces enfants, dont la souffrance a longtemps été méconnue ou mal comprise, la validation de leurs sentiments ainsi qu’une explication à leurs comportements.

L’éclairage qui est ici donné aux expériences d’abandon et de perte contribuera non seulement à l’apaisement des adoptés, de leurs familles adoptives et de leurs mères de naissance, mais apportera compréhension et encouragement à ceux qui se sont sentis abandonnés dans leur enfance.

Les anges ont des visages d’enfants parce que les enfants sont des anges. Cette richesse, il ne faut pas la pervertir mais plutôt la préserver, l’entretenir et l’élever. Demain se prépare aujourd’hui. La volonté et la persévérance dessinent le contour de notre destin. Nous avons, tous, tout à gagner. Lorsqu’un parent tient la main de l’enfant, il ne faut pas oublier que lui aussi tient celle de son parent et  » l’oblige  » à rester debout et à se battre. Récemment lors d’un tremblement de terre en Chine, une femme enceinte de huit mois, qui se trouvait sous les décombres, a miraculeusement survécu. Elle a expliqué avoir trouvé le courage de survivre en pensant à l’enfant qu’elle portait et que, pour lui, il fallait se défendre. Il est vrai qu’elle l’a sauvé. Mais c’est aussi son bébé qui lui a finalement permis de survivre. Qui tient la main de qui ? Comprendre votre enfant, c’est comprendre l’enfant que vous étiez. C’est comprendre l’enfant qui est en vous. Un enfant, c’est un trésor qu’on ignore. Si vous en doutez, demandez à une personne qui n’en a pas ou ne peut pas en avoir.

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Le livre parle des différentes région et de l’histoire du pays…

 

C’est plus touristique que sur la culture a proprement dit, mais ça reste intéressant…

 

A bilingual Guide to the Enchanted City of Bogota

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